• Feuilles mortes

    Un réseau de brouillard glisse sur le village

    La matinée est fraiche et pale le soleil

    Sous le pont, le ruisseau élargit le sillage

    Dans la cime du pin l bise et en éveil

     

    Comme des oiseaux fous les feuilles d’or voltigent

    Abandonnant la branche en tourbillon fervent

    Sous le platane vieux, je les vois qui figent

    Sans bruit et sans regret les emporte le vent

     

    De ce souffle puisant, s’étonne la colombe

    Qui surprise se pose en haut du peuplier

    Lorsque quelques pigeons peureux passent en trombe

    Un nuage grisâtre obscurcit le jardin

     

    Dans le grand foret aux couleurs de l’automne

    Le feuillage embrasé brille de mille feux,

    Et dans la frondaison, sous le ciel qui frissonne

    On croit voir circuler un flambeau somptueux.

    asde coeur


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    Le printemps

     

     

     

    Les merles flutent sous la pluie

    Les grives dans le peuplier

    Voltigent avec frénésie

    Dansant leur ballet familier

     

    Sous la feuille basse du lierre

    Vient s’abriter le roitelet

    Tandis qu’au bord de la rivière

    Le cygne lisse son duvet

     

    Et soudain le printemps rayonne

    Sous une auréole d’argent

    Il pose un tapis qui frissonne                                                                  

    Et libère un parfum ardent

     

     Sur le banc près de la glycine

    Uns flèche d’or de soleil

    Verse sa lumière câline

    Eveillant mon cœur en sommeille

     As de cœur

     

     


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  • la semaine

    Lundi gris
    c'est reparti
    Mardi bleu
    ouvre les yeux
    Mercredi rose
    on se repose
    Jeudi jaune
    tout ronronne
    Vendredi vert
    saute à l'envers
    Samedi rouge
    rien ne bouge
    Dimanche violet
    fait ce qu'il te plait

     

    Le lundi est tout gris
    Jaune clair est le mardi
    Mais voici mercredi rose
    on se repose
    Jeudi bleu vient à son tour
    Vendredi vert le suit toujours
    Samedi rouge
    Dimanche blanc
    c'est la joie des enfants

    asdecoeur

     


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  • Ciel de septembre

    Les vacances se terminent, toutes les bonnes choses ont une fin. Cependant que cela ne vous empêche pas de lever le nez au ciel, la nuit tombant plus tôt. Au programme de ce mois de septembre :

    Jupiter devient de plus en plus repérable et Vénus réapparaît au crépuscule en ce mois d’équinoxe.

    Équinoxe

    Le 23 à 13h03, le centre du Soleil sera à l’intersection de l’écliptique et de l’équateur céleste (voir schéma). Ce jour-là, le Soleil reste 12h au-dessus de l’horizon partout sur Terre ; il y a donc égalité des jours et des nuits, d’où le nom “équinoxe” (du latin aequus, égal, et nox, nuit).
    Dans les calendriers, ce mot est souvent remplacé par “automne”, car il n’y a pas assez de place pour écrire « équinoxe d’automne » (formule officielle en astronomie). Cela est fâcheux, car le terme essentiel est “équinoxe” et le second mot induit une confusion avec les saisons climatiques européennes. Si l’on ajoute le fait que la plupart des gens confondent les mots “équinoxe” et “solstice”, les ayant appris à l’école dans la même — mauvaise — leçon de vocabulaire, la confusion est complète. Pourquoi ne pas dire tout simplement “équinoxe de septembre” pour lever toute ambiguïté ? Enfin n'oubliez pas l'arrivée de l'automne à la fin du mois. Bonne rentrée à tous.

     

    poeme

     

     

    Ciel de septembre

     

    Ce matin, l’horizon est couvert de grisaille

    Sur l’étang se dissout, caressé par le vent

    Le doux voile de brume et l’onde qui trésaille

    Prête au branches de houx un long soupir fervent

    Le jour naissant retient sa blonde chevelure

    Tout drapé de soleil au dessus du coteau,

    Au détour du sentier dans un léger murmure

    Il se vêt d’arc en ciel et brandit un flambeau

    Septembre vêtu d’or , fleurant bon la bruyère,

    Emporte Loing de moi son délire enivrant,

    En son honneur le ciel s’inonde de lumière

    Pour laisser en mes yeux un tableau transparent.

    Asdecoeur


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    les foins

     

    Cette année

    Cet herbe qui fais défaut

    a certain agriculteurs

     

     

    Cette herbe qui git fracassée

    Dans la douceur d-un clair matin

    Toute tremblante de rosée

    Je la caresse de la main

     

    Le vent peigne sa chevelure

    Ondulante sur le front des prés

    Pour y cueillir un long murmure

    Remplir de remous libérés

     

    L’été murit le foin qui chante

    Il sème des reflets dorés,

    Et la brise comme une amante

    Nous berce de mot ignorés

    As de cœur

     

     


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